Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

dimanche 26 juin 2016

La comm' nous coûte, la comm' endort

On a tous en tête ces moments sadiques, dans les films, où l'on braque une lampe dans la figure d'un prévenu, en lui ordonnant d'avouer. Eh bien, ce soir, on a envie de mettre toute la lumière sur un nouveau gap de HDS Habitat... parce qu'au final, c'est nous qui payons les frais et on en voit parfois 36 chandelles, assommés que nous sommes...


Les flyers, c'est sympa, les flyers, c'est de la communication, du bon vivre à suivre. C'est super chouette les flyers, parce qu'avec des jolies couleurs et de bonnes intentions, on finirait par croire que notre vie ressemble à cette douce guimauve.
C'est tout le talent des agences de communication... mais quel hic quand derrière les prescripteurs de ces bonnes intentions ne suivent rien des préconisations.

LES ENERGIES

Halte au gaspi d'énergie !

Bonjour l'ampoule du vide-ordures qui éclaire non stop

N'est-ce pas too much pour un petit vide-ordures ?




L'EAU



Côté jardin, le robinet des jardiniers est accessible à tous, on peut aisément faire sa toilette à la méditerranéenne, tranquillou, se faire la barbe le matin au soleil, ou puiser l'eau des pâtes, y'a pas de petites économies, et puis les enfants sont bien tentés de s'éclabousser, c'est si rigolo.

Mais voilà, des fuites d'eau non réparées, y'en a plein !

Plic ploc



Oh le tuyau percé !

Remarquez ça assainit les zones de pipi, toute cette eau croupissante

Ah, la comm, comme c'est mignon, et comme ça nous coûte !


FIN


lundi 13 juin 2016

Du laissez passer au laisser aller, du passe-droit au non droit : maudite allée Henriot !

Amateurs de cinq à sept, soyez décomplexés : un petit papier bien placé donne tous les droits, c'est bien connu ! Exemple troussé ici à coup de scotch.


Ça commence, (non ça recommence de semaine en semaine) : une petite auto s'intercale devant l'entrée du très sensible 7, rue Médéric. La poussette ne peut plus passer, mais la petite auto n'y a pas pensé. Elle est très occupée, la petite auto, elle a rendez-vous pas loin.
Et comme elle a un beau petit sésame, aux couleurs de l'Euro 2016, elle y va franco, la petite auto.
Y'a écrit quoi ? Ministère de la Défense !

M. Sammut, grand directeur de la Mairie, il a dit qu'on pouvait donner les numéros de plaque d'immatriculation.
Mais ça impressionne, Ministère de la Défense, ainsi garé devant chez nous. La poussette pense qu'il y a quelqu'un d'important et peut-être même d'utile, qui travaille pour nous, qui infiltre peut-être le sous-sol, au cas où le pipi de minuit serait lié à Daesh !
alors on va pas au square, on fait demi-tour.


Et puis, autre stationnement sauvage et peu conventionnel :  une camionnette à l'arrêt, sans un seul déménageur autour, sans une portière ouverte, avec un message éloquent :

OPH d'accord pour ce stationnement ? De mieux en mieux ! Deux étapes pour  un si petit transfert ? Damned !

Sympatoche pour les voisins... Merci OPH ! M. Sammut, le grand directeur de la mairie est aussi gâté  : avec une loupe, le numéro de la plaque est lisible.


Bref, le collectif de Gaulle-Médéric n'a pas résisté à cette mode du scotch et de l'affichette : près du robinet que tout le monde peut utiliser 24 heures sur 24, il a collé ce message :

Il est interdit de puiser l'eau des jardiniers.


Ben oui, parce que l'eau, c'est précieux et sacré, comme le passage des pompiers, qui doit être tous les jours assuré, toutes les nuits possible.



Sur ce...




Quand le Collectif de Gaulle-Médéric décrypte vos charges : Acte 2

Vous trouverez ci-dessous un document très important et qui vous concerne tous. 

Il s'agit du suivi de la mise en demeure opérée par le Collectif de Gaulle-Médéric à l'encontre de HDS Habitat. L'opacité des comptes est suffisamment forte pour que le juriste de la CLCV nous ait conseillés de fouiller de plus près les charges.

Bonne lecture, et... réagissez !



COLLECTIF DE GAULLE-MEDERIC
7, rue Médéric
92250 LA GARENNE COLOMBES


                                                                  Hauts-de-Seine  HABITAT
                                                                                                              A l’attention de M. VANOVERSCHELDE
                                                                                                              45, avenue Paul Vaillant-Couturier
                                                                                                              92300 LEVALLOIS PERRET


LR/AR 1A 128 787 6970 5

                                                                                                              La Garenne-Colombes, le 6 juin 2016

Messieurs,

Nous avons bien reçu votre courrier en « envoi simple » du 10 mai dernier, reçu le 13 de ce même mois, en réponse à notre mise en demeure RAR en date du 11 avril dernier.

Nous avons pris bonne note de devoir nous rapprocher à nouveau de la Direction de Proximité de Nanterre afin de convenir d’un rendez-vous pour la consultation des factures des espaces verts, des fournitures et de la TEOM.

Concernant les factures d’eau, vous écrivez :

« Les factures d’eau récupérées auprès des locataires peuvent, effectivement, varier de façon importante d’une année sur l’autre en fonction de la base de facturation (relevés de compteurs estimés ou réels). Ce mode de facturation est tout-à-fait conforme à la réglementation dès lors qu’une régularisation intervient à la suite des factures établies en fonction des relevés réels »

Il ne vous aura pas échappé que, dans le compte rendu de la réunion du 25 janvier 2016 avec M. Hamadi, nous avions écrit :

« Un client aussi important que l’Office doit pouvoir exiger du fournisseur …un relevé annuel minimum pour chaque appareil, ce qui est loin d’être le cas ».

En effet, au vu des documents qui nous ont été présentés lors de la réunion du 25 janvier, nous avons constaté que les dépenses récupérables sont en grande partie calculées sur la base d’estimations et non de factures réelles.

Nous profitons de ce courrier pour vous rappeler également nos autres remarques concernant « l’eau » :

« Il est également indispensable de localiser le compteur 2945, qui ne sert pratiquement à rien, si ce n’est à payer un abonnement et des taxes.
Les relevés de doivent pas être inexacts car le prix unitaire est identique, sauf en début d’année. Celui de la 1ère facture du compteur 2945 ne résulte pas d’une erreur de saisie mais d’un montant anormalement élevé du coût du traitement de l’eau, que vos services n’ont pas relevé ».

Concernant les frais de personnel, vous écrivez :

« concernant les frais de personnel, M. Douzi, homme de service, est passé au cours du 4ème trimestre de l’année 2014 à temps partiel et l’entreprise Carrard n’intervient plus que pour les remplacements de congés et autres absences (maladie, etc…). Ces nouvelles modalités se traduisent, pour la régularisation des charges 2015, par une diminution du seuil de récupérabilité du traitement de votre gardienne, Mme Lourenço, qui passe de 75 % à 40 % ».

Tout d’abord, pour ce qui est de votre dernière phrase ayant trait à la régularisation des charges 2015, là n’est pas le propos puisque nous sollicitonsdes éclaircissements sur les charges de l’année 2014.
.. / ..
Cette dernière phrase attire cependant notre attention : en effet, Mme Lourenço n’ayant jamais assuré cumulativement l’entretien des parties communes et l’élimination des rejets, les dépenses liées à sa rémunération et aux charges sociales et fiscales y afférentes ne sont donc récupérables sur les locataires, sauf erreur de notre part,  qu’à hauteur de 40 % et non 75 % comme vous nous le laissez entendre.

Sachant que :
-          M. Douzi assure cumulativement l’entretien des parties communes et l’élimination des rejets (cette dernière tâche n’ayant jamais été effectuée par Mme Lourenço),
-          que l’entreprise Carrard n’intervient que pour les remplacements,

comment M. Douzi pourrait-il effectuer l’ensemble de ces tâches à temps partiel ?

Sauf erreur, l’immeuble a été entretenu en 2014 dans les mêmes conditions qu’en 2015 ; les taux de récupération des frais de personnel doivent donc suivre les mêmes règles. Nous vous remercions de rembourser aux locataires le trop versé.

Cette dernière remarque vaut aussi pour l’année 2013 (au prorata du temps de présence de Mme Lourenço et de M. Douzi), puisque pour cette période également, le seuil de récupérabilité du traitement de Mme Lourenço ne doit pas dépasser 40 %. 

En effet, concernant l’exercice 2013, M. Hamadi a écrit dans son compte rendu rédigé le 20 février 2015 à la suite d’une réunion sur les charges locatives que« le personnel sur place se compose d’une gardienne à temps complet (Mme Lourenço) et d’un homme de service à temps complet (M. Douzi) »,sans qu’il ait été précisé que ces personnels n’avaient été présents qu’à compter du départ à la retraite des anciens gardiens, soit fin août 2013 pour M. Paradis et fin novembre 2013 pour Mme Paradis.

Si notre analyse est inexacte, vous ne manquerez pas de nous apporter les éléments nous permettant de connaître la situation des intervenants sur le site.

Lors de notre réunion du 25 janvier dernier, nous avons bien noté votre réticence à nous produire les contrats de travail au prétexte de la confidentialité.

Suite à une ordonnance rendue par un juge d’instance obligeant une société d’HLM à communiquer le contrat de travail du gardien d’immeuble, ce dernier avait saisi le TGI statuant en référé pour empêcher une atteinte à sa vie privée. Par ordonnance en date du 18 janvier 2007, le Juge des référés du TGI a précisé que « au demeurant ainsi que l’a jugé le magistrat du Tribunal d’Instance les pièces pour lesquelles le gardien d’immeuble sollicite l’interdiction de communication n’apparaissent pas contenir des renseignements relatifs à sa vie privée au sens des articles 9 du code civil et 8 de la CEDH». Par conséquent, la communication du contrat de travail et des bulletins de paie aux locataires des immeubles où officie le gardien ne porte pas atteinte à sa vie privée.

Nous vous avons également tenu informés du dispositif de l’arrêt de la cour de Bourges par lequel les juges ont ordonné la communication du contrat de travail et de la déclaration annuelle des salaires du gardien.

Compte tenu :

-       de la résistance que vous semblez nous opposer à fournir les justificatifs de ces frais de personnel,
-       du peu de rigueur observé dans la gestion des factures d’eau, mais aussi celles de l’éclairage (cf. compte rendu de la réunion du 25 janvier 2015),
-       du manque de précisions quant à savoir si, concernant les VMC, il s’agit bien de prestations du type P2 incombant aux locataires,
-       des remarques formulées à propos du nettoyage des parties communes et restées sans précisions de votre part,
-       d’une facturation peu claire et paraissant excessive du poste « Digicode – Interphone » laissant apparaître de surcroît la récupération à tort sur les locataires de montants concernant un ferme-porte hydraulique et d’un bloc autonome,
-       du manque de clarté du poste « Ascenseur »,
-       de l’absence de justificatifs concernant l’électricité du poste « Parking »
.. / ..
comment ne pas avoir des doutes sur la réalité des frais de personnel répercutés sur les locataires et avoir la certitude  que ceux-ci n’incluent pas par ailleurs d’autres dépenses accessoires de frais personnel, tels que des salaires en nature, des cotisations diverses ….

Enfin, dans le premier paragraphe de votre lettre évoquée supra vous affirmezavoir affiché dans les halls de chacun des immeubles un tableau synthétique « visant à améliorer la lecture des différents postes de charges récupérables ».
Faut-il encore que les tableaux affichés concernent bien la Résidence.
En effet, après  que nous vous ayons demandé  à deux reprises des explications sur le tableau affiché dans le hall du bâtiment du 7, rue Médéric en novembre dernier, nous nous sommes aperçus que ce tableau ne concernait pas l’immeuble en question, mais un autre immeuble de votre patrimoine rue Joseph Froment ! Vous en êtes-vous aperçu ?
Votre courrier du 10 mai dernier n’ayant répondu que partiellement à nos demandes, en mettant à notre disposition les factures de l’entretien des espaces verts, des fournitures et de la TEOM et pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer,  nous réitérons notre demande relative notamment aux frais de personnel insuffisamment justifiés.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Messieurs,  nos salutations distinguées.


                                                                                                              Le Collectif De Gaulle – Médéric

mercredi 8 juin 2016

Parole de voisine : les promesses incontinentes

Courrier envoyé au directeur de proximité de notre belle résidence de la part d'une locataire un peu trop nickel pour vivre dans pareil bouge.

Monsieur,
Ce matin, en arrivant près de mon véhicule, j’ai eu la désagréable surprise de constater la présence d’une
flaque d’urine derrière celui-ci et également sur le côté à la hauteur de la portière chauffeur ne me
permettant pas de monter dans mon véhicule sans patauger 
dans l’urine. Il y avait aussi bien entendu des
éclaboussures sur la portière jusqu’au caoutchouc de la vitre.



berk

Après m’être ressaisie, je suis remontée d’abord chez moi pour aller récupérer mon
appareil photo pour vous joindre quelques clichés. Ensuite, je me suis dirigée vers le local vide-ordures pensant y trouver balai et seau comme à une certaine époque mais « nada » !

Je n’avais pas envie de remonter une fois de plus chez moi et c’est dans ma cave que j’ai découvert un arrosoir de petite contenance : c’est donc à coup d’une demi-douzaine d’arrosoirs que je suis venue à bout de
toute cette urine puante.Sur ces entrefaites, j’ai croisé : 

 - La fille d’un couple de voisins de mon immeuble qui m’a dit être surprise de constater, elle aussi, que certains jours elle remarquait la présence de « liquide » devant sa voiture…, mais à y regarder de plus près ce n’est pas de l’eau ! D’ailleurs, à un autre emplacement de parking toujours dans le même secteur, on peut relever aussi des traces d’urine.  



argh !


- M. Douzi,auprès de qui je m’étonnais qu’il n’y avait plus dans local vide-ordures de matériel de nettoyage, il m’avoua que tout avait été saccagé, mais par qui … c’est encore là un grand mystère.  
Au vu de ses observations au sein de la résidence, il ne comprend vraiment pas ce manque de respect de certains locataires, ne serait-ce qu’au niveau des conteneurs où il y a de tout comme par exemple des morceaux de planche. 

Ce matin, il m’a aussi fait constater que l’un des conteneurs jaunes dégageait une forte odeur de gasoil ; il s’apprêtait à aller chercher la clé permettant l’ouverture du conteneur afin de constater « l’objet du délit ».  



Les pétards et mégots du garage

C’est avec un retard d’une demi-heure que j’ai pu enfin quitter le parking après avoir aussi mis en place mes essuie-glaces puisque, depuis leur vol et leur dégradation en mars dernier, je me suis résignée à les retirer à chaque fois que je gare mon véhicule dans le parking.   Hormis les  flaques d’urine dans le parking ou dans le sas ascenseur au 7, rue Médéric (en février 2016), que dire des mégots qui ne sont visiblement pas tous  « des mégots de cigarettes jetés à même le sol par certains utilisateurs indélicats » comme vous le souligniez dans votre courrier du 23 septembre 2015 et dans lequel vous écriviez également :

« Je rappellerai prochainement et par voie d’affichage l’interdiction absolue de fumer dans le parc de stationnement ».  
A propos de votre courrier précité, je vous en rappellerai d’autres termes :« Je veux bien étudier la possibilité de mettre en place un système de surveillance technique léger et mobile pour tenter de confondre les auteurs ».

Ainsi que ceux de votre courriel que vous m’avez adressé le 3 décembre dernier :« Pour ce qui est d’un dispositif léger de surveillance, je vous confirme que ce point est toujours à l’étude mais nous n’avons pas encore trouvé de solutions techniques et juridiques viables ».
noter que les photos des mégots de cigarettes ont été  toutes prises dans le même secteur.Je n’ai rien à rajouter et vous laisse juge.


haut le coeur... du Primperan, vite !


Cordialement,




mercredi 1 juin 2016

De la délicatesse du rebond de la balle en mousse

Récemment, le portail donnant sur l'avenue du Général de Gaulle a été réglé. De nouveau il ferme, ce qui est une nouvelle rassurante. Mais de nouveau il claque bruyamment, si l'on n'y prête pas attention. 
Tout le voisinage de ce portail souffre de cette nuisance sonore et peut, la tête sous l'oreiller, maudire le réparateur comme ses contemporains.



C'est pourquoi nous vous prions, lorsque vous composez votre code d'entrée, ou lorsque vous appuyez sur le bouton de sortie, de veiller à ralentir du bout des doigts la course du battant, tout en douceur. Ça ne prend pas plus de 3 secondes et ça fait plaisir.

Comme si vous teniez la porte à votre charmant(e) voisin(e), sauf que là, y'a personne, apparemment.




Le Collectif a proposé à HDS Habitat de réaliser et de faire poser un message invitant à la même délicatesse, au niveau de l'ouverture, côté résidence.

Un portail clos, c'est l'assurance de la tranquillité et de la sécurité pour nous tous.
C'est aussi sécurisant pour les plus jeunes, qui, quand il ne pleut pas, peuvent goûter le soleil, le jardin, en le respectant, bien entendu.



A ce sujet, offrez une balle en mousse à vos enfants, c'est ce qui est le mieux pour préserver la beauté du jardin foisonnant comme pour ne pas exaspérer le voisinage. Les balles en cuir ne sont pas acceptables dans notre espace commun, et sont plus difficiles à déloger quand elles sont perchées.




Veillez aussi à bien leur rappeler que la nature est précieuse, et qu'il n'est pas question de tirer sur les branches des arbustes, de couper les fleurs (sauf les pâquerettes, idéales pour composer des bouquets ou des couronnes, des bracelets etc), de s'accrocher aux arbres, de faire des batailles de pommes de pin, de s'asperger avec le robinet du jardin, qui autrefois était condamné, et qui depuis le départ de M. Paradis est accessible à tous. L'eau des pâtes, vous pouvez dans l'absolu la puiser dans le jardin ! Il  serait peut-être judicieux de poser une clé sur cet accès, pour ne tenter ni les rigolos, ni les plus malins.





Il est également important que les plus grands ne recommencent pas cette année leur parcours du combattant, sans doute haletant, mais ô combien dangereux pour eux : ils partaient au pas de course du jardin, sautaient le mur qui accède à la résidence privée du 20, avenue du Général de Gaulle, passaient dans la rue, longeaient les bâtiments jusqu'au 7 rue Médéric. Là , essoufflés mais excités comme des puces, ils sautaient sur les murs du garage, risquant la chute, piétinaient le jardin et reprenaient leur parcours, se gaussant des recommandations des quelques aînés qui estimaient cela risqué.

Ah c'était le bon temps, diront-ils plus tard.


Ces mêmes enfants s'éclataient dans des parties de cache-cache qui étaient sans doute poilantes, puisque les gosses trouaient de leur passage les haies, se calfeutraient en leur sein ou même pénétraient dans les petits espaces privés des gens en rez-de-jardin.

Jouer est recommandé pour la santé, et à tout âge, mais en respectant l'intimité 
et la tranquillité des voisins.