Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

dimanche 27 mai 2018

Les Garennois sont vraiment trop sympas, Rue Médéric

Le chantier de la Villa Médéric est mené tambour battant et nous pouvons constater l'édification faite dans l'urgence du bâti. Détails.



Votre enfant a vomi. Des fragments de saucisses de Strasbourg nagent sur le parquet dans un velouté de yaourt à la fraise et de brocolis kaki. Vous intervenez rapidement pour améliorer le bien-être de votre petit, mais aussi pour faire disparaître au plus vite ce rejet dégoûtant. Spontanément, vous évitez de respirer par le nez, vous vous armez contre votre propre haut-le-coeur, endurci et expérimenté que vous êtes, maintenant.

Eh bien voilà à peu près la situation observée au 9, rue Médéric.
Cette parcelle est une zone qui sent mauvais, qu'il faut au plus vite assainir en surface (car la dépollution réelle, c'est une compresse sur une jambe de bois), terminer vite la construction de cette grosse bâtisse, qui mélange avec mauvais goût le Mansart et la façade d'usine prolétarienne.

Comme le dit un ado qui voulait épater sa copine un jour, passant devant cette façade creuse :"Tu vois, ici, on se sert des vieilles briques pour faire des économies !".

Bref, le voisinage de la Villa Médéric est sympa, très sympa : car les nuisances n'arrêtent pas, le non-respect de la loi est notoire dans ce coin de La Garenne-Colombes, et est admis, parce que  le maire :
- ne compte pas tant que cela pour les habitants
- est le directeur de publication d'un journal communal proche des romans Oui-Oui
- est respecté comme étant le maire formidable et médecin inconstestablement bon pour ses administrés, puisque c'est écrit dans le journal de la ville.

Alors, oui, on est réveillé dès l'aube le samedi par des coups de klaxon (plus proches de la corne de brume que de l'aimable pouet-pouet d'un taxi bébête)
Alors oui, on ne peut plus rentrer chez soi, parce que le chantier s'étale
Alors oui, oui, on  croit en avoir fini, mais une voiture de passage bouche à son tour l'entrée, car ce chantier ne peut être contigu à un lieu de vie, non, ce serait trop glauque.

Des photos ?





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre intérêt. Nous allons traiter votre message incessamment.