Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

dimanche 31 décembre 2017

2018 raisons de se bouger !

Fin 2016, nous rêvions d'un quartier apaisé, nettoyé de ses polluants souterrains, embelli par les pouvoirs du constructeur Spirit. Nous espérions être entendus et bénéficier d'un passage d'accès à la résidence, sécurisé.  Un an plus tard, nous n'avons rien vu aboutir.

Retour sur cette année 2017, avant qu'elle s'achève.

L'émergence des rats
Les riverains du chantier Médéric ont été nombreux à croiser la route de rats peu dodus, non harnachés et plutôt sur la défensive. Normal ! La reprise du chantier les a délogés au printemps, à notre surprise et notre dégoût. C'est selon. Il en fut un mélomane, tapis derrière un piano. Le dératiseur dépêché à cette occasion a ferraillé avec l'animal terrorisé. Le dernier rat rencontré traversait l'allée Henriot, affairé fin décembre.

L'Arlésienne, l'allée Henriot
Pour le quidam passant par là, l'allée Henriot est un coin de chantier... ou une impasse.
D'où la fâcheuse tendance des autos ventouses, engouffrées dans le passage qui mène au parking. Ignorant ou feignant d'ignorer leur erreur.
Un bon point  : un panneau d'interdiction de stationnement a été planté.
Pour autant, il reste discret et un peu tardif dans l'avancée des automobilistes.

L'allée Henriot, qui a des dimensions illégales pour la sécurité des habitants des bâtiments 7 et 7 bis comme du reste des locataires ( si un souci au garage arrivait) est quotidiennement rétrécie par un alignement de nos poubelles.

A noter que ces dernières sont toutes remontées à la force du seul homme de service, l'adorable et compétent M. Douzi, alors même que HDS Habitat s'est engagé auprès du collectif à lui fournir le matériel nécessaire pour alléger cette tâche particulièrement corrosive pour ses tendons et son squelette.


Les pompiers et la largeur de l'allée
Un camion de pompiers a dû intervenir au 7bis, et il a été démontré par l'équipe présente l'impossibilité de déployer une échelle et de manoeuvrer.
Il nous semble urgent de dépêcher un expert en ce domaine et non de se fier au premier rapport exécuté autrefois, car les dimensions de l'allée ont rétréci entre 1985 et ce jour.




Un chantier à la croissance ralentie, voire arrêtée
Ce reliquat d'usine, ce mur orphelin, bon nombre d'entre nous n'en peuvent plus de le voir. Tenant en place grâce à ses béquilles métalliques,  il semble d'où qu'on le regarde à deux doigts de céder au vertige et de tomber dans sa fosse d'argile polluée.

Les commerciaux se suivent, dans le box de vente Spirit, mais rien ne démarre. Des sondages d'ERM sont faits entre chien et loup, dans la plus grande discrétion.
Il est légitime pour les primo-acquéreurs de logements neufs comme pour toute la population du quartier (des centaines de Garennois) de s'interroger, et de vouloir des engagements précis.
Bien des chantiers ont débuté après celui-ci dans la ville et sont achevés maintenant, offrant des façades plaisantes et un environnement coquet, enviable.




Une pollution opaque
Le passé industriel du site Chimicolor est affiché dès sa façade fantôme. Sa pollution remonte  à la surface, certains locataires de HDS Habitat se sont retrouvés nantis de bonbonnes recueillant les saloperies qui traîneraient dans l'atmosphère domestique. Les résultats, s'ils semblent rassurants, restent tout de même troubles, les canisters envoyés aux USA ayant eu des soucis d'acheminement, leur analyse a été différée. Quel impact sur les résultats ?
Le dernier sondage d'ERM interroge. Où en est-on ?

La Mairie présente dans ses messages une confiance absolue.
Nous n'avons pas les mêmes croyances, de toute apparence.



L'insécurité et les petites erreurs ordinaires
Des vols au garage ont été commis en 2017, notamment un véhicule a vu ses vitres brisées, pour accéder au moteur et voler le câble d'allumage.
Des squatters se sont amusés à traîner sur les terrasses privatives, regardant à travers les baies qui vit derrière, piquant les chaises longues pour glander vaseux sous la voûte étoilée.
Des ouvriers jardiniers ont étêté de jeunes plants privés au motif qu'il fallait travailler vite, confondant mauvaises herbes et plantes jeunes.
Des ouvriers déversent dans les égouts des déchets polluants divers, des restes de ciment encore liquide.
Des minuteries côté local à poubelles et escaliers alternent des temps d'allumage très courts ou trop longs.
Une locataire gardant des enfants en bas âge s'est retrouvée en décembre sans eau chaude, l'intervention pour changer le ballon a été très poussive.
Des difficultés en 2017 pour rencontrer la gardienne se sont banalisées, cette dernière ayant été souvent en arrêt maladie.
Des infiltrations et le pourrissement des murs gâchent la vie de tous ceux qui subissent ce problème.

Les problèmes d'ascenseur et les incivilités entre locataires peuvent complexifier la vie de chacun.

Gageons que la réorganisation technique de HDS améliore ces multiples désagréments et ces incivilités...


Vive 2018 !




mardi 31 octobre 2017

C'était pas Halloween, mais ça y ressemblait

Nadine, nous l'appellerons ainsi, avait passé un début de soirée tranquille. Un dîner tout simple, un film, de la lecture, et au dodo. Mais elle ignorait que nous étions une nuit de pleine lune, une nuit vampiresque, une nuit... nuisible.De notre envoyé spécial, Allée Henriot, l'allée de tous les dangers.



Vers 1 heure du matin ce 30 octobre 2017, Nadine fut réveillée brutalement par un vacarme effrayant.  Quelqu'un errait sur sa terrasse. Un rat ? Que non ! Un rat d'hôtel plutôt. Courageuse, notre dame relève son store et entend aussitôt un individu s'enfuir. Mais stupeur et tremblements : un homme se tient devant elle,là, juste derrière la vitre, et la regarde fixement. Dans la clarté crépusculaire de cette nuit de pleine lune, ces zigotos n'ont rien trouvé de mieux que squatter une terrasse pour divaguer relax. Nadine a sans doute eu la trouille de sa vie, a dû refermer ses stores et le coeur tambourinant, s'est recouchée en maugréant, pas tranquille.
Et les gêneurs ? Ils ont pris un de ses transats et se sont installés dans l'entrée de l'immeuble. Nuit blanche under a Spirit sky. Trop cool l'Allée Henriot ! Et côté (Henr)chiottes, y'a qu'à descendre dans le garage, contre une voiture, c'est ni vu ni connu.

Ah qu'elle est belle la vie à La Garenne, n'est-ce pas ?
(Mais vous me direz, chers administrés, nous observons ici  une zone HLM, nous devons endurer ces gens qui, quand ils entrent dans ce type d'habitat, ne veulent plus jamais s'en extraire...et se plaignent tout le temps).




mercredi 4 octobre 2017

Un chantier, des pompiers et un commercial peu commercial

Depuis plusieurs mois, le chantier a posé ses règles, et nous supportons l'ensemble des désagréments en nous disant qu'il n'y a qu'à serrer les dents. Toutefois, des abus s'ajoutent à une situation déjà délicate en matière de droit. Et si en plus les pompiers s'y mettent !!!

Des clients potentiels se garent dans l'allée Henriot et quiconque s'en plaint se fait houspiller par le commercial mandaté pour écouler les appartements restants. Dur dur pour Spirit, le monsieur manquant d'onctuosité.

Les entrées et sorties de l'impasse restent dangereuses, la visibilité étant nulle, le trottoir, grignoté par les voitures personnelles des acteurs du  chantier. Et comble de malchance, le 5 rue Médéric démarre son propre chantier.

N' y a t il pas d'abus au regard de cette image ?
Ou tout au moins une gestion discutable de la sécurité des administrés. La sortie de l'Allée Henriot est pour nos plus jeunes, très dangereuse.
Il serait utile que nos élus s'y intéressent au plus vite.
Les voitures roulent vite et n'imaginent pas un instant que du monde peut surgir de cet endroit. Le passage piétons n'a aucun débouché !



Autre point critique : tout récemment, l'un de nous a dû être hospitalisé d'urgence. Un camion de pompiers est entré dans l'allée Henriot, pour secourir au 7 bis rue Médéric.
Constat :
Impossibilité de braquer pour se rapprocher du bâtiment
Impossibilité de déployer, si besoin, une grande échelle.

Il faudrait en cas d'incendie recourir à des échelles portables, ce qui entraînerait une perte de temps et donc des risques accrus pour la survie de chacun.

Le colonel des pompiers qui a dû valider les plans de l'allée Henriot n'a pas conduit de camion de pompiers depuis son premier bal, nous a témoigné le pompier au volant lors de l'intervention !

Hem !

Nous souhaitons un rétablissement rapide à notre voisin hospitalisé.



dimanche 23 juillet 2017

Cartes postales de mes vacances à La Garenne

Quelques cartes postales sont tombées dans la boîte aux lettres... Lecture.


 

 
Ma bonne Thérèse, Je t'écris de La Garenne ces quelques lignes. Nous avons bien ri hier soir. Lors d'un spectacle tenu chez  la grande amie de Tantine, un spirite à moustaches de chat a fait tourner des tables, Oncle Jean est même apparu. Et l'homme aux moustaches nous a prédit que le jardin de Tantine serait un jour aussi pollué que les villes industrielles d'Angleterre...


" Cartes postales en noir et en couleurs, 
Grands panneaux criards et tentateurs,
Partout
L'argent ne fait pas l'bonheur, 

Ça vous fait drôlement marrer, 
Quand on gagne cent balles de l'heure"

(Pierre Delanoë et René Vernadet, Gilbert Bécaud, par Yves Montand)


Aminata, ça, c'est le chantier où je travaille depuis un mois. On est deux camions benne à transbahuter de la terre-déchet toute la journée. Tu vois au fond, la pointe derrière l'arbre, c'est la tour Eiffel, celle qui brille comme des diamants.


"Il était un petit homme Pirouette Cacahuète, il était un petit homme qui avait une drôle de maison qui avait une drôle de maison. Sa maison est en carton, Pirouette Cacahuète, sa maison est en carton, son escalier est en papier, son escalier est en papier..."



Lui : Depuis ma fenêtre, je prends l'air. La vue est imprenable sur un trou qui m'en rappelle un autre,

Havana pool, photo de Barry Cawston, qui a immortalisé dans son travail les friches industrielles, les piscines vides et la vacuité, bref, ses axes d'intérêt ne sont pas des sujets de cartes postales.
Mais ce réalisme me plaît, j'en aime la noirceur, la véracité.




On vend des cages à lapin en collant des cartes postales prédécoupées, impressionnantes pour le piéton, et si dérisoires pour le piaf qui se pose sur le rebord de ma fenêtre.


" Ô la nostalgie à retrouver de vieilles cartes postales
Où le ciel est toujours bleu l'arbre toujours vert la mer étale
Sans doute on ne les met dans l'album que pour les photographies"

mercredi 12 juillet 2017

Il y a rat et rats, selon notre directeur de proximité

Tout récemment, un rat s'était calfeutré chez l'un d'entre nous. On dut faire appel à un dératiseur, qui fit sa triste besogne, moyennant une paille,  407 euros.

Le locataire en question s'est vu promettre un remboursement de cette intervention particulièrement pénible. Merci à HDS Habitat.

Mais il y a un hic...


Aujourd'hui, notre directeur de proximité, dans un courrier adressé au locataire débité de 407 euros, promet un remboursement de la dératisation et affirme que le rat crucifié "était un animal de compagnie", ce qui ne serait pas le cas des autres repérés près des poubelles.
Ça alors !
Quelle perspicacité, quel talent ! Mais quelles preuves, Monsieur le directeur de proximité ?
Est-ce parce que ce rat s'était niché derrière un piano ?
Est-ce parce que ce rat avait choisi une maison où l'on dévore les meilleurs romans russes  ?
Est-ce parce que ce rat était un zélé petit concierge donnant un gros coup de main à notre gardienne ?
Est-ce parce que.. parce que... ce rat zigouillé par un technicien efficace était votre ratounet chéri ?


A 2 mois, déjà mimi

Le rat de notre directeur de proximité ?
 
Il y aurait donc rats et rat. Ceux du chantier, qui ont des destins migratoires; ceux de nos maisons, qui aiment écouter du Chopin. Deux morts possibles donc.

 
Cette distinction serait très amusante si elle ne masquait pas la décision de la part de notre bien-aimé directeur de proximité d'éviter l'opération de dératisation prévue dans le jardin par le service technique. 

A la place de cette action, le directeur rappelle que des sachets de mort-aux-rats sont essaimés dans les parties communes.




 Corrélons ce poison à ses effets dramatiques sur nos animaux de compagnie (troubles neurologiques pour commencer...)


Conclusion
M. Le Directeur de proximité minimise le préjudice subi par tous les habitants de la résidence, pour une histoire de pépettes, eh oui... alors qu'on a reçu un beau journal, Regards sur HDS Habitat, que nous ne rechignerons pas à faire grignoter par les rats et les ratounets, sans distinction.

 
 

vendredi 7 juillet 2017

De Gaulle-Médéric : Pas ratgoûtant du tout !

Au raz-de-chaussée des appartements de l'allée Henriot, on en a rat le bol de rassir dans nos appartements sociaux les portes fenêtres fermées sur le jardin sans ravenalas, pourtant foisonnant et ravissant en cet été caniculaire. La raison en est simple : nous sommes infestés de rats. 


Pour un raté, c'est un raté, société Spirat, euh Spirit.
En faisant du ramdam dès l'aube, avec vos engins lourds, non seulement vous ratatinez la santé des riverains, mais en plus ces séismes ont entravé la tranquillité de grappes de rats, contraints de migrer vers le jardin de notre résidence, notre paradis*.

Pour un rat trouvé, il paraît qu'il y a dix frérots carapatés un peu partout.

Rapport de campagne :
Le premier spécimen galérait il y a 15 jours près des poubelles, ratant les flèches assénées par des enfants cruels.
Le deuxième, 7 jours plus tard, comptait se gaver de rahat loukoums lors de l'anniversaire d'une jeune fille vivant au ras du jardin. Caché derrière le piano, il rêvait à l'opéra, mais il a viré écarlate devant l'artisan dératiseur qui l'a ratiboisé.
Un sentiment d'horreur gâcha la rave party ensuite.
Le troisième, hier, racoleur, tentait une incursion au 26, général de Gaulle. Il rassembla ses dernières forces vers un trou où parachever ses plans nocturnes.

Bref ! Des rats, il y en a. 

Hauts-de-Seine Rabitat va missionner une équipe de dératisation du jardin en esparant que cela suffirat.
 Courage ! 



* les plus anciens comprendront




mardi 6 juin 2017

L'image emblématique d'un monde pourri

Comme le montre cette unique image, la largeur de sécurité d'accès aux logements de l'Allée Henriot n'est pas respectée. Aucun camion de pompier à grande échelle ne peut lutter contre le feu en passant par le trou de serrure qu'est devenu ce maudit passage.



En revanche, le site Chimicolor revit ses plus belles heures, c'est d'une ironie sans nom : voyez la l'habillage de façade de l'offre Spirit sur les baraques ouvrières. Et vive le vinyl couché pour éviter que la pluie délave les belles couleurs chimiques !

Chimicolor renaît vraiment de ses cendres, puisque c'est la loi de la rentabilité qui triomphe, au détriment de la santé et de la protection des riverains.
Le top, c'est que tout le monde se rejette la responsabilité dans ce chantier nocif et problématique.

La grande classe...








lundi 22 mai 2017

Les solvants et les enfants d'abord : et un Canister, un !

Nous sommes quelques-uns de la résidence de Gaulle-Médéric à avoir été contactés par la société ERM, afin de mesurer la qualité de l'air des appartements que nous louons à HDS Habitat. Des bonbonnes sont placées dans notre intérieur, ainsi que dans le garage, afin d'évaluer la concentration de polluants (COV) dégagés par la dalle. 

 

L'avantage, puisqu'il faut bien en rechercher un, c'est que nous pouvons par cette expérience, revoir le programme de sciences, oublié pour beaucoup d'entre nous.
Alors alors... voici la bête :


Ne l'époussetez pas, ne le customisez pas, c'est juste un prêt





Ce Canister TO-CAN permet dit-on, de prélever, de stocker et d'analyser des composés organiques volatils. Son manomètre permet d'évaluer d'un simple coup d'œil l'état du vide ou de la pression de la bonbonne. Les analytes (entendez les cov ou cochonneries ordinairement ventilées) sont, paraît-il, captés largement dans cette nasse futuriste.


Ce qui est dommage, c'est que la société ERM, présente en France depuis 1994 et riche selon son site frenchy de 80 collaborateurs, n'ait pas développé de plan com'. Le site Internet est stérile, aussi étanche qu'un canister !
Le site américain n'est guère plus bavard. What a pity !

Sur un site concurrent de RESTEK, Entech, nous avons trouvé ce verbiage, à traduire, petit exercice tonifiant les neurones :

More and more attention is now being given to monitoring levels of volatile chemicals from PPM down to sub-PPB levels, as chronic exposure even at low levels may lead to a number of different health conditions, including cancer.
(on ne parle pas du signe astrologique)

Volatile and Semi-volatile chemicals both in our outdoor and indoor air must be considered in determining overall human exposure.Measurement of these chemicals in air is usually performed by Gas Chromatography / Mass Spectrometry to quantify concentration levels of individual compounds to determine the overall exposure risks.
(on y est)

Usually, levels are too low for direct GCMS detection, requiring sample enrichment or pre-concentration for detection down to PPB (parts per billion) and sub-PPB levels. “Whole Air” field collection of air samples into inert canisters continues to be the Gold Standard for obtaining accurate air monitoring results, using evacuated containers which are opened in the field to collect the air sample, followed by laboratory analysis under reliable and controlled conditions.
(autrefois, on usait de clystères pour être purgé, cher Thomas Diafoirus, maintenant, vive les calisters pour évaluer combien de temps on a encore à vivre !)

Alternative approaches using thermal desorption tubes modify the sample in the field, exposing the collected chemicals to a more reactive environment which often results in inconsistent recovery during thermal desorption in the laboratory.

Entech is the world leader in providing canister monitoring technology based on US EPA Methods TO-14A and TO-15. 
Virtually hundreds of volatile and semi-volatile compounds can be recovered using this approach, making canisters the most universal technique for measuring virtually every GC compatible airborne compound of interest. Entech places a proprietary ceramic called Silonite® on the inside of sampling canisters to make them extremely inert, allowing the recovery of more compounds than any other air sampling device.
.
Il est à préciser que chaque appartement est équipé d'un Canister pour 24 h, et qu'en cas de présence d'enfants, on en dépose deux, dont un dans une chambre d'enfant. Hem.

Alors voilà... y'a plus qu'à attendre. Les résultats du labo seront fournis à ERM sous quinzaine, à compter de demain, et puis ensuite, nous ne savons pas qui nous dressera le tableau détaillé des COV attrapés lors de cette opération... ni quand.
Alors, qui et quand ? 


lundi 15 mai 2017

Tagada Tagada voilà les Dalton ou tout comme.

Fichtre ! Qu'il est ardu de faire respecter la loi dans le far-west de La Garenne-Colombes, dès que l'argent est en jeu ! Et nous, résidents de la rue Médéric, nous n'en pouvons plus de tant d'actions décomplexées, vilénies de réels forbans*.



C'est que ce chantier, qui sent le soufre, doit être mené fissa, et plus tôt ce sera fait, plus vite on clouera le bec à ceux qui renâclent, qui se plaignent :
- d'avoir été les victimes directes de la dépollution,
- de voir leur cadre de vie pourri par une fosse à ciel ouvert, des baraquements de chantier ou de vente mordant impunément sur l'allée Henriot,
- de risquer d'être accidenté par les voitures roulant trop près,
- des plans de construction de la future résidence, qui enfreignent le droit le plus élémentaire et empêchent le sauvetage d'enfants, d'adultes en cas d'incendie,
 - du chantier qui démarre dès potron-minet, en dépit de la loi,
- du retrait de trois blocs jardiniers qui assuraient un minimum de sécurité aux accédants au 7 rue Médéric,
etc.

 Ce n'est pas parce que La Garenne-Colombes est une cité dortoir cossue, discrète et soucieuse de garder sa tranquillité mémère que tout peut y être exécuté comme sur du velours.

La fête des voisins est arrêtée au 19 mai : et si nos représentants politiques osaient venir croquer des pickles et parler incidemment législatives devant le chantier, côté cour ?
On parie ?
Ils enverront un second couteau faire " trois petits tours et puis s'en vont" côté jardin...






*petit rappel historique, le forban est celui qui sort du ban, donc de la loi.

mardi 9 mai 2017

Sente Henriot, précautions sanitaires

La friche industrielle du 7bis rue Médéric devient le théâtre d'activités ouvrières intenses depuis 7 jours. Si le riverain se réjouit de la pensée d'en finir avec la marginalisation de son lieu de vie, il n'en est pas moins ébahi de voir les règles les plus élémentaires bafouées.



 
Coucou les prospects ! Regardez bien comme on prépare le terrain... ca fait envie ?


Le 26 avril, la couleur était annoncée : les autos auraient intérêt à rouler au pas.






Le 4 mai, les 3 étages de baraquement ouvrier sont posés; à la demande du Collectif, le sol est marqué, mais attention, file indienne de rigueur dans le couloir piétons de l'Allée Henriot : un fauteuil pour personne handicapée ne peut en réchapper. La vulnérabilité des plus jeunes est très évidente dans ce montage fait à la hussarde.






Bref, en attendant que le Collectif de Gaulle-Médéric (par la voix de M. Garnier) soit entendu sur les détails très embarrassants pour garantir notre sécurité,  nous recommandons ces conseils simples :


Pour les piétons
1 Eviter l'allée Henriot, et si vous ne pouvez faire autrement, serrez bien le long du mur, car les voitures peuvent vous renverser.
2 Passer le mot aux plus jeunes. Que ces derniers empruntent le jardin, munis de leur clé (car il est aussi dangereux de sauter les barrières, tentation fréquente des ados).
3 Eviter de passer en trottinette, le nivellement vers la rue Médéric étant typiquement casse-gueule. Réfréner les plus jeunes, qui ont tendance à y aller passionnément...

Pour les motocycles et les autos
1 Réduire vraiment au pas votre vitesse, le rayon de braquage étant délicat avant l'entrée vers le parking.
2 Se méfier des engorgements possibles pour rentrer dans le garage
3 Penser aux piétons, aux jeunes enfants avant même d'entrer dans l'allée

Et pour tous
Faire pression auprès des gentils organisateurs de ce chantier afin que l'on sécurise notre cadre de vie... car on en a pour des mois...

Enfin, pensons à tous les parents garennois, assurant à leur enfants une conduite accompagnée : le virage à 90°, qui permet d'entrer dans l'allée Henriot est sans doute un exercice déterminant pour l'obtention du permis.
Nous remercions ceux-ci de ne pas en abuser pour autant.












jeudi 4 mai 2017

Cri du coeur d'une voisine : Ne nourrissez pas Katy !

Tel est le mot d'ordre lancé par la maîtresse de Katy, chatte blanche domiciliée au 7 bis rue Médéric. Cette injonction est essentielle, la pauvre bête ne pouvant s'alimenter que selon un régime strict.

Sosie de Katy




OK, OK, mais alors, veillez, chère madame, à ce que votre chat ne se retrouve pas seul à coucher dehors alors que la nuit est encore froide.
En décembre, entre Noël et le jour de l'an, il y a deux ans, la chatte blanche Katy a été laissée seule durant plus d'une semaine, nuit et jour. Et son pelage se perdait dans la neige.
Sans notre bienveillance et les soins d'un vétérinaire dont un voisin a payé la visite en toute gentillesse, la pauvre bête serait morte.

Tout récemment, elle a été encore été à la rue une semaine, voire plus.
Et aux abois, affamée.
Et non... non Madame, faire nourrir son animal tous les 4 jours n'est pas un régime correct, tous les vétérinaires le confirmeront.

Bref.
Si cette chatte miaule à corps et à cri à nos persiennes, Madame nous demande d'endurer sa présence insistante, poignante, agaçante, voire insupportable, c'est selon.
Ses jérémiades témoignent d'un fait : sa propriétaire est juste partie se détendre ailleurs, et la chatte peut attendre.

 


jeudi 27 avril 2017

parole de voisin : Et si on flambait ce week-end ?

L'allée Henriot est devenue un repaire de citoyens peu scrupuleux qui se garent là, sans réfléchir.  Avec la réduction sauvage de ses dimensions, nous pouvons nous alarmer d'une telle action, alors que les ponts de mai vont multiplier le stationnement de voitures ventouses dans une allée dont on ne soupçonne pas, depuis la rue Médéric, qu'elle mène à un parking, à des habitations.
La situation est donc absolument négligée.
Si on ajoute à cela les relevés de pollution de l'air bientôt effectués sur 48 heures dans nos logements, nous pouvons avoir le coeur gros et le sentiment d'avoir été particulièrement maltraités par les pouvoirs publics locaux.

Ci-dessous, le témoignage d'une voisine :



En tant que locataire du 7, rue Médéric – bâtiment C (bâtiment R + 4), mais aussi en tant que membre du Collectif De Gaulle Médéric, je me dois d’attirer votre attention sur les risques encourus par l’ensemble des locataires de ce bâtiment en cas d’incendie.

En effet, depuis hier, le chantier des 9 et 11, rue Médéric semble renaître de ses cendres  et les modifications de l’allée Henriot vont bon train à tel point que la voie d’accès-pompiers a totalement disparu des radars !

Je rappellerai que :

-          Le 11 mars 2004, le Général de la brigade des sapeurs-pompiers avait entre autres notifié à Monsieur le Maire  que « l’allée Henriot doit répondre aux caractéristiques d’une voie-engins depuis la rue Médéric jusqu’au droit du bâtiment C, puis aux caractéristiques d’une voie-échelle le long de la façade de ce bâtiment ».

-          Le 15 février 2016, toujours ce même Général de la brigade des sapeurs-pompiers écrivait à la Direction des Services de l’Urbanisme ce qui suit :
« … de mémoire, la desserte de la résidence située aux 7 et 7 bis, rue Médéric a déjà été abordée dans mes avis 12585 du 23/5/2014, 1007 du 28//2005, 26666 du 10/3/2004, 5670 du 9/2/1990, 16527 du 9/5/1985. Le bâtiment d’habitation (R + 4) doit être accessible aux échelles aériennes des sapeurs-pompiers depuis l’allée Henriot ».

Comme vous pourrez le constater sur les photos ci-jointes,  le rayon de braquage de la grande échelle a été considérablement réduit et l’aire de manœuvre pour accéder au 7, rue Médéric a, elle, totalement disparu.

où est l'aire de manoeuvre ?

Ajouter une légende


Où est le rayon de braquage ?

Parmi les destinataires de ce courriel, j’ose espérer que l’un d’entre eux accordera une attention toute particulière à ce qui précède. Il va de soi que les responsabilités des uns et des autres seront recherchées le cas-échéant.

Je profite de ce courriel pour évoquer également la suppression du passage réservé aux piétons de l’allée Henriot qui se retrouve ainsi principalement réservée aux véhicules alors que nous sommes très nombreux à l’emprunter en tant que piétons.

Et que dire de l’accès au compteur à eau n° 141581 dédié aux immeubles des 7 et 7 bis, rue Médéric qui, sans l’intervention fortuite de ce jour de M. Garnier, se serait retrouvé une fois de plus condamné. En effet, le 9 mars dernier, nous avons pu enfin obtenir de la part de la Mairie le retrait de la plaque métallique et du bloc en béton qui avaient été mis arbitrairement par la société Brézillon en 2014. Faute d’accès à ce compteur, depuis 2014 jusqu’à ce jour, la Compagnie des Eaux n’a jamais pu être en mesure d’effectuer de relevés, ce qui conduit notre bailleur à nous faire payer des consommations d’eau calculées sur la base d’estimations.

Tout cela reflète un manque de concertation et/ou de coordination entre les différentes parties concernées.

En espérant que des actions concrètes seront menées en vue d’assurer une sécurité maximum aux locataires, et plus particulièrement à ceux du bâtiment C en ce qui concerne les secours en cas d’incendie,

mardi 28 mars 2017

Cahier de doléances chez Gloria, notre gardienne

Depuis décembre 2015, HDS Habitat a confié à chaque gardien un cahier servant à consigner au quotidien tous les dysfonctionnements de notre résidence.
Or, jusqu'à peu, ce cahier était vierge de toute notification. Explications.

Selon HDS Habitat, par la voix de Robin Hamadi, Directeur de proximité, le cahier des "réclamations" doit être impérativement à la disposition des locataires afin qu'ils puissent eux-mêmes notifier les dysfonctionnements constatés et suivre les actions menées suite à leurs réclamations.
Ce cahier est au service de chacun d'entre nous, la gardienne le détient et ne peut vous le refuser.




Cet outil de médiation est nécessaire pour améliorer vos conditions de vie et faire valoir vos droits en tant que locataire. 


Le collectif, par la voix de P. Garnier, a demandé s'il serait "possible d'informer les locataires par une note dans les panneaux d'affichage de la présence de ce cahier à la loge de la gardienne, ce afin que la direction de proximité de Nanterre soit informée réellement de ce qui se passe dans notre résidence".


 

lundi 27 mars 2017

Couteaux affutés dans l'impasse Henriot ?

Ce matin, à l'heure où blanchit la campagne, un locataire a eu la surprise de tomber sur un billet doux déposé sous l'essuie-glace avant de sa voiture... Gloups ! Le café de matin est remonté d'un coup, et le dégoût est communicatif. Jugez par vous-mêmes.




Le smiley est annoté d'une menace réitérée. Sympa !

Mais comment HDS Habitat gère-t-il cette affaire calamiteuse ?

dimanche 5 février 2017

Un poste à la clé ? Des réparations rapides

Bonne nouvelle : des réparations très attendues ont été effectuées en fin de semaine dernière, avec le concours proactif de membres du Collectif de Gaulle-Médéric et du directeur par intérim de HDS Habitat, M.Mohamed Selmet.



Les nerfs à vif, le Collectif a bataillé la semaine dernière pour les points suivants :

- Réparation de la tuyauterie extérieure qui avait explosé durant la dernière vague de froid

- Nettoyage du sol du garage entier, qui fut effectuée le 3 février dans la matinée

- Remplacement des ampoules de l'éclairage de l'Allée Henriot, réalisé ce même jour.

- Installation dans la petite allée menant au 7 Médéric d'un éclairage efficace, au terme de plusieurs années d'attente.


Depuis la mutation de l'ancien directeur de proximité M.Robin Hamadi, M. Selmet a été placé par intérim à ce poste.
Les méthodes et la personnalité de ce nouveau responsable sont différentes. Sans doute plus proche des locataires, il a sollicité directement les membres du Collectif pour optimiser son action.
Ainsi deux membres du Collectif ont-ils préparé des affichettes jusqu'à minuit, les ont collées partout afin que chacun soit informé de manière expresse de l'intervention imminente de dégraissage du sol en garage.

HDS Habitat devra apprendre à compter plus sur son équipe sur place, en la personne de la gardienne et de l'homme de service.


Enfin, M. Selmet - qui joue sans doute son va-tout pour pérenniser l'essai - devra développer, si son poste se confirmait, une écoute bienveillante à l'égard des locataires et/ou membres d'associations de locataires... qui ont connu le chaud et le froid en peu de temps.

La confiance est la base de toute alliance.

Gardons-nous de tacler les bonnes volontés !





jeudi 2 février 2017

Info express de HDS Habitat

JEUDI 2 FEVRIER – 22 HEURES

 

NOUS VENONS D’ETRE INFORMES PAR HDS HABITAT QU’UNE ENTREPRISE A ETE MISSIONNEE POUR UN NETTOYAGE COMPLET DU PARKING DES DEMAIN MATIN A PARTIR DE 9 HEURES.

 

MERCI DE BIEN VOULOIR, DANS LA MESURE DU POSSIBLE,  LIBERER LES EMPLACEMENTS DE STATIONNEMENT AFIN QUE CE NETTOYAGE SOIT REALISE DANS DES CONDITIONS OPTIMALES ET EGALEMENT POUR EVITER TOUTES PROJECTIONS SUR VOS VEHICULES.

 

LE COLLECTIF

lundi 30 janvier 2017

Loupés à la loupe : Bah ! Restons solidaires

Les derniers jours ont été assez homériques pour mériter de rentrer dans les annales du blog du Collectif de Gaulle-Médéric. Allez, petite revue des loupés ou incivilités les plus récents. Enjoy !

Psitt !
Cela commence par un jet d'urine, le long d'une palissade, sur laquelle est inscrit en lettres capitales : DEFENSE DE STATIONNER.
Forcément, on a le droit de faire ses besoins, vu que ce n'est pas interdit !
Les faits : un homme conduit une voiture du voisinage. Il entre Allée Henriot, s'arrête, laisse tourner le moteur, sort de sa berline et arrose copieusement, devant témoins, la palissade. Puis il se rassied et repart, entre dans la garage et rejoint les appartements de celle qui lui avait prêté sa voiture...
Les toilettes ne lui étaient-elles pas ouvertes, comme cela s'est fait antérieurement ailleurs ?

Bah ! 
Ce n'était qu'un petit pissou, rien comparé avec les risques pris par chaque deux-roues voulant regagner sa place de parking depuis quelques jours.
La descente-piste-noire est idéale pour garantir des émotions, voire même se retrouver à l'hôpital. L'an passé, une voisine a eu le genou abîmé dans ces conditions, et trois mois d'arrêt maladie. Merci au service de nettoyage du garage de s'activer (la gardienne est au courant de ces risques, analysés comme étant causés par la fonte du gros sel qui a été déposé vendredi dernier. Depuis on n'a pas nettoyé, et l'eau stagne dangereusement en bas de pente, sur cette fichue peinture parfaite pour Candeloro seul).

A noter que cette salaison crée une buée oxydante pour les véhicules... Cool !

Oups !
La boulette la plus monstrueuse est-elle encore à venir ? A vous, chers lecteurs, d'en juger... Voilà un mois que la porte du garage est défectueuse, tantôt versus Henriot, tantôt versus de Gaulle. Pour l'heure, l'avantage revient à la sortie de Gaulle, qui est encore bousillée. Et côté communication, il est à croire que HDS Habitat s'amuse à jouer au docteur pour les yeux : êtes-vous, chers locataires, myopes ou presbytes ? Test en sous-sol. Trêve d'ironie :
Les images ci-dessous suffisent à elles-mêmes.

Chouette ! Un mot doux de HDS Habitat



Oh qu'il est riquiqui en vérité ! Vous l'aviez vu, vous ?

A vrai dire, on le trouve dans l'ascenseur du 22, Avenue du Général de Gaulle... point ailleurs !

Eh oui, c'est là que le bât blesse : on mesure toute l'impuissance de la gardienne face à de tels dysfonctionnements. La pauvrette, elle fait de son mieux au 22, et nous devons l'encourager à continuer à coller des petites affiches un peu partout (au 26, au 28, au 7 et au 7bis oui) : pour que les gens ne fassent pas pipi partout, pour que les gens pensent à équiper leurs pneus de chaînes pour descendre au garage sans risque de se casser une jambe, pour demander aussi aux gens de passage de ne pas se garer dans l'Allée Henriot.


Bing !
C'est là le dernier point ou presque. Ce week-end, un voisin a été agressé par une passante qui avait laissé sa voiture devant l'entrée du 7 rue Médéric. Teigneuse, l'inconnue estimait avoir le droit de se garer dans cette zone ravitaillée par les corbeaux, dont on ne distingue clairement aucune entrée même le jour. Eh oui, c'est ainsi que les gens dépeignent notre univers...


Cerise sur le gâteau  
La locataire, victime de la fuite d'eau spectaculaire, s'est inquiétée, une semaine après l'événement, de la réparation en attente du tuyau de canalisation percé par le gel. HDS Habitat lui a répondu que ça allait être réparé d'ici la fin de semaine, et que par ailleurs, cette dame n'avait pas encore transmis son assurance habitation.
La grande élégance, n'est-ce pas ?
Nous suivons doublement de près la réparation de ce fichu tuyau.
Sans la vigilance de cette voisine, qui aurait été dans la mouise ? Ca commence par un H, puis un D et enfin un S...
Ca vous dit quelque chose ?




mercredi 25 janvier 2017

Quoi de neuf ? Grincements et tuyau percé, fréquentations louches

Notre résidence est pleine de rhumatismes à tendance tendineuse. Pour preuve, ces petits vécus, qui ne sont qu'un focus de certains problèmes récurrents.

Acte 1
Vous êtes tranquillement chez vous un dimanche après-midi froid et ensoleillé. En essuyant la vaisselle, vous rêvez à l'été, aux jets d'eau du jardin des Tuileries. Et puis, voilà, les rêves deviennent réalité parfois, mais déformés, hélas.
De l'eau coule réellement dehors, en un jet dru incessant. Il inonde la terrasse d'un locataire, l'eau est projetée avec force sur le mur.
Un tuyau de cuivre reliant l'arrivée d'eau à un robinet de jardin est éventré, sans doute sous l'effet des gelées.
Les voisins directement concernés se dépêtrent mal de la tâche, arrêter un tel flot est difficile, les éclaboussures trempent les vêtements...
M. Garnier, locataire prévenu, tâtonne au sous-sol et fait arrêter l'hémorragie.
Des litres ont été gaspillés.
Question : pourquoi cette arrivée d'eau n'était-elle pas coupée en hiver ?

Acte 2
Vous écoutez de la musique en savourant la chaleur de votre logis quand soudain un long grincement vous fait sursauter. On est dimanche, toujours.
C'est l'ascenseur, qui a un souci.
Le mercredi soir, même mélodie stridente. La pièce à changer peine à arriver.

Acte 3
Une Mercedes noire magnifique immatriculée 75 bouche l'accès à l'allée Henriot ce samedi soir, vers 20h30. Vous vous en étonnez. Traversant la route, vous constatez qu'un jeune homme fouine dans une Volkswagen noire garée devant Spirit. Mais une voiture de type Espace veut aller au garage et commence à s'énerver de la présence de cette Mercedes, dans laquelle il n'y a personne et qui prend tant de place. Coup de klaxon.
Le jeune homme termine sa besogne dans la Volkswagen sans stresser, puis, sans polémiquer, regagne la Mercedes, s'installe au volant, et part tout en douceur, indifférent  à la rogne.
La Volkswagen ressemble à une mule.

Epilogue
Le chantier de cette dépollution sans fin attire moins les futurs acquéreurs que les petits trafics.





mardi 10 janvier 2017

Oh, les jolis plots !

Savez-vous que vos poubelles ont fait du tourisme hier matin ? 

Le matin, dès potron-minet, monsieur Douzi, qui n'ignore rien de ce que nous jetons dans le vide-ordures notamment,  a constaté que les portes du garage des 7 et 7 bis Médéric ne lui permettaient pas de remonter les containers : HS !
Il lui a fallu traverser le garage puis remonter les poubelles, qui ne pouvaient pas stationner devant la porte de sortie. Toutes au garde-à-vous, auraient composé une barrière pour la dernière ouverture du sous-sol. Ainsi, courageusement, notre homme de service a tiré les containers devant DIV, puis devant Unagi, le commerce de photocopieurs, allez encore un effort, 1 Médéric, 3 Médéric, 5 Médéric... 7 Médéric : ouf ! Aïe mon dos !!!!

Les locataires ont fait avec ce dysfonctionnement dans la journée, chacun ayant dû pester. Bah, les gens sont grognons !
Et puis, au soir, passé 18 heures, on a vu notre gardienne jouer avec les plots, les déposant devant l'entrée du garage. Il était temps !

On notera la ventouse blanche, qui stationne depuis des jours ici. Son conducteur ne sait pas lire.

Une note dans l'ascenseur a été scotchée, pour bien faire les choses. De quoi se plaindrait-on ?! Ah il faut juste passer par l'ascenseur...


Pourquoi tant de temps perdu ? 

Sans doute, Hauts de Seine Habitat n'avait pas fourni encore de plots à notre résidence, il a fallu les faire venir de Nanterre, et notre brave gardienne a été héroïque, débordant de son temps de travail, quittant même sa douillette loge pour nous aiguiller utilement. Merci madame...

Messieurs les responsables de HDS, pouvez-vous permettre à nos gardiens d'avoir des plots dès le matin ?
Les pauvres, ils ne peuvent pas travailler correctement...





mercredi 4 janvier 2017

La solidarité : et si elle commençait ici ?

Sous le gui, la bi-bise, bonne année 2017 !


Près des boîtes à lettres de notre résidence, est affiché ce voeu pieu de solidarité posé par Hauts de Seine Habitat, et peut-être même punaisé par les petites mains industrieuses de notre gardienne.
Eurêka !
Pour notre part, nous félicitons la gardienne pour ce travail visible comme les HLM pour leur incitation à la solidarité.

Quoi de neuf ?
Le Collectif de Gaulle Médéric s'est enrichi de nouveaux membres, que nous accueillons avec une grande joie : les atouts des uns alliés à ceux des autres nous rendent plus forts que jamais.
L'adhésion peut, il n'est pas trop tard, encore se faire, à tout moment de l'année.
Contactez-nous  : dialoguemederic@yahoo.fr 

Quoi de neuf encore ?
Rien... que du vieux, du croupi, de l'humide et de l'abandon : 
Pour écho, cette parole de voisin, qui n'est plus à présenter, tant son cas n'est pas pris en compte : aucun des beaux mots vendus par l'agence de comm' ne peut s'appliquer au traitement de la problématique sanitaire subie par ces adorables gens.

Mais effaçons-nous pour laisser notre voisin s'exprimer, copie d'un mel envoyé ce jour à M. Nigon  et à l'heure de publication de ce post, sans réponse (le texte mis en gras est de notre responsabilité) :

Bonjour Monsieur Nigon,

Permettez-moi d'abord de vous souhaiter une très bonne année 2017.

Cependant, pour notre appartement celle-ci ne commence pas de la meilleure des façons.

J'ai tenté de vous appeler hier et suis tombé sur la secrétaire à qui j'ai transmis les raisons de cet appel. Malheureusement, je n'ai toujours pas nouvelles. Ainsi, je vous écris.

Je vous avais signalé un problème de pression d'eau il y a une dizaine de jours qui s'était rapidement résorbé après avoir nettoyé moi-même les sorties de robinets. Vous nous aviez envoyé un plombier à qui j'avais dit que le problème était résolu. Néanmoins, le souci a réapparu avec l'utilisation en eau froide. La pression reste malgré tout moins forte en eau chaude. Je vous remercie de mandater à nouveau un plombier tout en me tenant au courant du moment de sa venue. Autrement dit, il ne doit pas venir sans s'être assuré avant que nous soyons bien présents et donc téléphoner au moins la veille.

Par ailleurs, un échafaudage a été édifié sur notre petite terrasse. Des ouvriers vont et viennent. En dehors du fait qu'il s'agit d'un lieu dont nous jouissons de manière privative et sur lequel nous avons également quelques plantations personnelles (petits arbustes, fleurs...), nous n'avons pas été prévenus de cette intervention et ne connaissons pas son objet. Il aurait été judicieux de nous prévenir de cette intervention.

Enfin, il reste toujours en suspens la question des infiltrations côté chambre de notre fille. Une entreprise doit intervenir mais nous ne savons pas quand. Je devais les rappeler mais n'ai plus leur numéro (changement de téléphone mobile). De toute façon cette intervention concerne l'ouverture d'une brèche intérieure pour identifier les fuites éventuelles. Mais, vous comprendrez qu'il n'est pas question de faire un trou sans que, le même jour, soit procédé aux tests dont nous avions parlé avec M. Pinson lorsqu'il est venu constater les problèmes. Il faudra d'ailleurs en profiter pour procéder à un changement de fenêtre également dans la chambre de notre fille aînée jouxtant celle de notre cadette.

Vous remerciant de prendre acte de toutes ces questions et dans l'attente de réponses concrètes de votre part,

Bien cordialement,


NB : Nous sommes d'ailleurs toujours en attente d'une contrepartie au préjudice que nous subissons qui pourrait être d'ordre financier notamment parce que cela nous coûte en matière de santé (allergies de nos filles et asthme de notre fils) ainsi qu'en chauffage, déjà très utilisé du fait des isolations qui ne sont plus adaptées.

2 questions : quand ce locataire et les siens pourront-ils vivre convenablement ?
Cela semble pour notre résidence, un cas très prioritaire.
Devons-nous faire une pétition pour que notre solidarité fasse bouger les lignes de HDS ?