Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

mercredi 25 janvier 2017

Quoi de neuf ? Grincements et tuyau percé, fréquentations louches

Notre résidence est pleine de rhumatismes à tendance tendineuse. Pour preuve, ces petits vécus, qui ne sont qu'un focus de certains problèmes récurrents.

Acte 1
Vous êtes tranquillement chez vous un dimanche après-midi froid et ensoleillé. En essuyant la vaisselle, vous rêvez à l'été, aux jets d'eau du jardin des Tuileries. Et puis, voilà, les rêves deviennent réalité parfois, mais déformés, hélas.
De l'eau coule réellement dehors, en un jet dru incessant. Il inonde la terrasse d'un locataire, l'eau est projetée avec force sur le mur.
Un tuyau de cuivre reliant l'arrivée d'eau à un robinet de jardin est éventré, sans doute sous l'effet des gelées.
Les voisins directement concernés se dépêtrent mal de la tâche, arrêter un tel flot est difficile, les éclaboussures trempent les vêtements...
M. Garnier, locataire prévenu, tâtonne au sous-sol et fait arrêter l'hémorragie.
Des litres ont été gaspillés.
Question : pourquoi cette arrivée d'eau n'était-elle pas coupée en hiver ?

Acte 2
Vous écoutez de la musique en savourant la chaleur de votre logis quand soudain un long grincement vous fait sursauter. On est dimanche, toujours.
C'est l'ascenseur, qui a un souci.
Le mercredi soir, même mélodie stridente. La pièce à changer peine à arriver.

Acte 3
Une Mercedes noire magnifique immatriculée 75 bouche l'accès à l'allée Henriot ce samedi soir, vers 20h30. Vous vous en étonnez. Traversant la route, vous constatez qu'un jeune homme fouine dans une Volkswagen noire garée devant Spirit. Mais une voiture de type Espace veut aller au garage et commence à s'énerver de la présence de cette Mercedes, dans laquelle il n'y a personne et qui prend tant de place. Coup de klaxon.
Le jeune homme termine sa besogne dans la Volkswagen sans stresser, puis, sans polémiquer, regagne la Mercedes, s'installe au volant, et part tout en douceur, indifférent  à la rogne.
La Volkswagen ressemble à une mule.

Epilogue
Le chantier de cette dépollution sans fin attire moins les futurs acquéreurs que les petits trafics.