Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

lundi 13 juin 2016

Quand le Collectif de Gaulle-Médéric décrypte vos charges : Acte 2

Vous trouverez ci-dessous un document très important et qui vous concerne tous. 

Il s'agit du suivi de la mise en demeure opérée par le Collectif de Gaulle-Médéric à l'encontre de HDS Habitat. L'opacité des comptes est suffisamment forte pour que le juriste de la CLCV nous ait conseillés de fouiller de plus près les charges.

Bonne lecture, et... réagissez !



COLLECTIF DE GAULLE-MEDERIC
7, rue Médéric
92250 LA GARENNE COLOMBES


                                                                  Hauts-de-Seine  HABITAT
                                                                                                              A l’attention de M. VANOVERSCHELDE
                                                                                                              45, avenue Paul Vaillant-Couturier
                                                                                                              92300 LEVALLOIS PERRET


LR/AR 1A 128 787 6970 5

                                                                                                              La Garenne-Colombes, le 6 juin 2016

Messieurs,

Nous avons bien reçu votre courrier en « envoi simple » du 10 mai dernier, reçu le 13 de ce même mois, en réponse à notre mise en demeure RAR en date du 11 avril dernier.

Nous avons pris bonne note de devoir nous rapprocher à nouveau de la Direction de Proximité de Nanterre afin de convenir d’un rendez-vous pour la consultation des factures des espaces verts, des fournitures et de la TEOM.

Concernant les factures d’eau, vous écrivez :

« Les factures d’eau récupérées auprès des locataires peuvent, effectivement, varier de façon importante d’une année sur l’autre en fonction de la base de facturation (relevés de compteurs estimés ou réels). Ce mode de facturation est tout-à-fait conforme à la réglementation dès lors qu’une régularisation intervient à la suite des factures établies en fonction des relevés réels »

Il ne vous aura pas échappé que, dans le compte rendu de la réunion du 25 janvier 2016 avec M. Hamadi, nous avions écrit :

« Un client aussi important que l’Office doit pouvoir exiger du fournisseur …un relevé annuel minimum pour chaque appareil, ce qui est loin d’être le cas ».

En effet, au vu des documents qui nous ont été présentés lors de la réunion du 25 janvier, nous avons constaté que les dépenses récupérables sont en grande partie calculées sur la base d’estimations et non de factures réelles.

Nous profitons de ce courrier pour vous rappeler également nos autres remarques concernant « l’eau » :

« Il est également indispensable de localiser le compteur 2945, qui ne sert pratiquement à rien, si ce n’est à payer un abonnement et des taxes.
Les relevés de doivent pas être inexacts car le prix unitaire est identique, sauf en début d’année. Celui de la 1ère facture du compteur 2945 ne résulte pas d’une erreur de saisie mais d’un montant anormalement élevé du coût du traitement de l’eau, que vos services n’ont pas relevé ».

Concernant les frais de personnel, vous écrivez :

« concernant les frais de personnel, M. Douzi, homme de service, est passé au cours du 4ème trimestre de l’année 2014 à temps partiel et l’entreprise Carrard n’intervient plus que pour les remplacements de congés et autres absences (maladie, etc…). Ces nouvelles modalités se traduisent, pour la régularisation des charges 2015, par une diminution du seuil de récupérabilité du traitement de votre gardienne, Mme Lourenço, qui passe de 75 % à 40 % ».

Tout d’abord, pour ce qui est de votre dernière phrase ayant trait à la régularisation des charges 2015, là n’est pas le propos puisque nous sollicitonsdes éclaircissements sur les charges de l’année 2014.
.. / ..
Cette dernière phrase attire cependant notre attention : en effet, Mme Lourenço n’ayant jamais assuré cumulativement l’entretien des parties communes et l’élimination des rejets, les dépenses liées à sa rémunération et aux charges sociales et fiscales y afférentes ne sont donc récupérables sur les locataires, sauf erreur de notre part,  qu’à hauteur de 40 % et non 75 % comme vous nous le laissez entendre.

Sachant que :
-          M. Douzi assure cumulativement l’entretien des parties communes et l’élimination des rejets (cette dernière tâche n’ayant jamais été effectuée par Mme Lourenço),
-          que l’entreprise Carrard n’intervient que pour les remplacements,

comment M. Douzi pourrait-il effectuer l’ensemble de ces tâches à temps partiel ?

Sauf erreur, l’immeuble a été entretenu en 2014 dans les mêmes conditions qu’en 2015 ; les taux de récupération des frais de personnel doivent donc suivre les mêmes règles. Nous vous remercions de rembourser aux locataires le trop versé.

Cette dernière remarque vaut aussi pour l’année 2013 (au prorata du temps de présence de Mme Lourenço et de M. Douzi), puisque pour cette période également, le seuil de récupérabilité du traitement de Mme Lourenço ne doit pas dépasser 40 %. 

En effet, concernant l’exercice 2013, M. Hamadi a écrit dans son compte rendu rédigé le 20 février 2015 à la suite d’une réunion sur les charges locatives que« le personnel sur place se compose d’une gardienne à temps complet (Mme Lourenço) et d’un homme de service à temps complet (M. Douzi) »,sans qu’il ait été précisé que ces personnels n’avaient été présents qu’à compter du départ à la retraite des anciens gardiens, soit fin août 2013 pour M. Paradis et fin novembre 2013 pour Mme Paradis.

Si notre analyse est inexacte, vous ne manquerez pas de nous apporter les éléments nous permettant de connaître la situation des intervenants sur le site.

Lors de notre réunion du 25 janvier dernier, nous avons bien noté votre réticence à nous produire les contrats de travail au prétexte de la confidentialité.

Suite à une ordonnance rendue par un juge d’instance obligeant une société d’HLM à communiquer le contrat de travail du gardien d’immeuble, ce dernier avait saisi le TGI statuant en référé pour empêcher une atteinte à sa vie privée. Par ordonnance en date du 18 janvier 2007, le Juge des référés du TGI a précisé que « au demeurant ainsi que l’a jugé le magistrat du Tribunal d’Instance les pièces pour lesquelles le gardien d’immeuble sollicite l’interdiction de communication n’apparaissent pas contenir des renseignements relatifs à sa vie privée au sens des articles 9 du code civil et 8 de la CEDH». Par conséquent, la communication du contrat de travail et des bulletins de paie aux locataires des immeubles où officie le gardien ne porte pas atteinte à sa vie privée.

Nous vous avons également tenu informés du dispositif de l’arrêt de la cour de Bourges par lequel les juges ont ordonné la communication du contrat de travail et de la déclaration annuelle des salaires du gardien.

Compte tenu :

-       de la résistance que vous semblez nous opposer à fournir les justificatifs de ces frais de personnel,
-       du peu de rigueur observé dans la gestion des factures d’eau, mais aussi celles de l’éclairage (cf. compte rendu de la réunion du 25 janvier 2015),
-       du manque de précisions quant à savoir si, concernant les VMC, il s’agit bien de prestations du type P2 incombant aux locataires,
-       des remarques formulées à propos du nettoyage des parties communes et restées sans précisions de votre part,
-       d’une facturation peu claire et paraissant excessive du poste « Digicode – Interphone » laissant apparaître de surcroît la récupération à tort sur les locataires de montants concernant un ferme-porte hydraulique et d’un bloc autonome,
-       du manque de clarté du poste « Ascenseur »,
-       de l’absence de justificatifs concernant l’électricité du poste « Parking »
.. / ..
comment ne pas avoir des doutes sur la réalité des frais de personnel répercutés sur les locataires et avoir la certitude  que ceux-ci n’incluent pas par ailleurs d’autres dépenses accessoires de frais personnel, tels que des salaires en nature, des cotisations diverses ….

Enfin, dans le premier paragraphe de votre lettre évoquée supra vous affirmezavoir affiché dans les halls de chacun des immeubles un tableau synthétique « visant à améliorer la lecture des différents postes de charges récupérables ».
Faut-il encore que les tableaux affichés concernent bien la Résidence.
En effet, après  que nous vous ayons demandé  à deux reprises des explications sur le tableau affiché dans le hall du bâtiment du 7, rue Médéric en novembre dernier, nous nous sommes aperçus que ce tableau ne concernait pas l’immeuble en question, mais un autre immeuble de votre patrimoine rue Joseph Froment ! Vous en êtes-vous aperçu ?
Votre courrier du 10 mai dernier n’ayant répondu que partiellement à nos demandes, en mettant à notre disposition les factures de l’entretien des espaces verts, des fournitures et de la TEOM et pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer,  nous réitérons notre demande relative notamment aux frais de personnel insuffisamment justifiés.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Messieurs,  nos salutations distinguées.


                                                                                                              Le Collectif De Gaulle – Médéric

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