Fichtre ! Qu'il est ardu de faire respecter la loi dans le far-west de La Garenne-Colombes, dès que l'argent est en jeu ! Et nous, résidents de la rue Médéric, nous n'en pouvons plus de tant d'actions décomplexées, vilénies de réels forbans*.
C'est que ce chantier, qui sent le soufre, doit être mené fissa, et plus tôt ce sera fait, plus vite on clouera le bec à ceux qui renâclent, qui se plaignent :
- d'avoir été les victimes directes de la dépollution,
- de voir leur cadre de vie pourri par une fosse à ciel ouvert, des baraquements de chantier ou de vente mordant impunément sur l'allée Henriot,
- de risquer d'être accidenté par les voitures roulant trop près,
- des plans de construction de la future résidence, qui enfreignent le droit le plus élémentaire et empêchent le sauvetage d'enfants, d'adultes en cas d'incendie,
- du chantier qui démarre dès potron-minet, en dépit de la loi,
- du retrait de trois blocs jardiniers qui assuraient un minimum de sécurité aux accédants au 7 rue Médéric,
etc.
Ce n'est pas parce que La Garenne-Colombes est une cité dortoir cossue, discrète et soucieuse de garder sa tranquillité mémère que tout peut y être exécuté comme sur du velours.
La fête des voisins est arrêtée au 19 mai : et si nos représentants politiques osaient venir croquer des pickles et parler incidemment législatives devant le chantier, côté cour ?
On parie ?
Ils enverront un second couteau faire " trois petits tours et puis s'en vont" côté jardin...
*petit rappel historique, le forban est celui qui sort du ban, donc de la loi.